LES CHATS NE SONT PAS DES PETITS CHIENS

LES CHATS NE SONT PAS DES PETITS CHIENS

Alors que la possession de chats augmente dans le monde et que la relation entre humains et félins évolue, nous devons cesser d’extrapoler nos connaissances canines et reconnaître que les chats ne sont pas de “petits chiens”.

 

 

Près des deux tiers des propriétaires de chats se décrivent comme des passionnés de félins et considèrent leur chat comme un membre de la famille. (1)

 

Notre compréhension des parasites félins et nos approches actuelles reposent sur nos connaissances des chiens. Il est essentiel de reconnaître que les chats ne sont pas de petits chiens : cette comparaison est dépassée.

Dr Barbara Kohn
Dr.med.vet. DipECVIM-CA
Professeur de médecine interne des petits animaux et directrice de la clinique des petits animaux de la faculté de médecine vétérinaire, Allemagne

Les comportements uniques des chats influencent leur risque parasitaire.

Les chats sont souvent asymptomatiques, ce qui représente un défi épidémiologique méconnu. (2)

Les facteurs liés au mode de vie des chats peuvent également augmenter le risque d’infection parasitaire :

Passer du temps à l’extérieur augmente leur exposition aux parasites tout en contribuant potentiellement à la propagation des infections parasitaires.

Contrairement aux chiens, l’indépendance est au cœur de la nature féline. Les aventures en liberté font partie intégrante de leur mode de vie.

Dissimulation des preuves

La nature méticuleuse du toilettage des chats réduit la visibilité des infections parasitaires.

Le comportement de prédation augmente le risque d’infestation par des endoparasites.

L’instinct de chasse naturel du chat accroît ses interactions avec les rongeurs et la faune sauvage, créant ainsi des opportunités de transmission de pathogènes.

Un besoin de soins préventifs mieux adaptés aux chats

Les vétérinaires voient les chats moins souvent que les chiens en clinique, et l’observance des traitements préventifs peut être un défi. (3)

 

 

“Parce que nous voyons moins de chats en clinique, l’observance des traitements préventifs contre les parasites félins est un défi, et nous avons encore du retard dans notre compréhension.”

Dr Barbara Kohn
Dr.med.vet. DipECVIM-CA
 

Cela pourrait les exposer, eux et leurs propriétaires, à un risque d’infection, soulignant ainsi le besoin de stratégies et de produits de traitement et de prévention spécifiquement adaptés aux félins.

Références :
1. Vetoquinol 2023. Données internes. Rapport de recherche : segmentation des propriétaires de chats avec un focus sur les antiparasitaires.
2. Global Experts Take a Fresh Look at Companion Animal Parasites, with the Cat in Mind. (2022). International Animal Health Journal. Vol.9 (Issue 3). 6-8.
3. Vetoquinol 2021. Données internes. Étude menée auprès de 1416 propriétaires de chats au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Italie. Réalisée par Sapio Research en août 2021.